Hugues Coppens
C’est l’histoire d’un monde où toutes les formes des objets se rassemblaient sur un grand tableau. Ce tableau contient tout plein d’images de formes, d’objets du quotidien, d’animaux assez simples autant qu’extraordinaires, … Une forme était composée d’une seule couleur et toutes les formes ensembles formaient une panoplie de nuances de couleurs, quasiment jamais deux fois les mêmes.
Hugues Coppens
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Fil 1989
C’est l’histoire d’Ambre, une jeune adulte en attente d’un enfant. Son copain restait toujours à ses côtés car les parents de sa compagne l’ont laissé tomber ; ils ne supportaient pas l’idée que leur dernière fille ait un enfant. Pourtant, c’était le cas alors que sa sœur ainée n’en avait même pas. Ambre n’avait pas eu une enfance facile, on peut même dire que sa vie ne fut pas facile. Elle ne représentait rien aux yeux de ses parents. Pour eux, elle n’était qu’une erreur. Ils avaient eu trois enfants. Jeanne, l’ainée, Ambre et Steve. Elle s’entendait très bien avec celui-ci. Steve, à l’âge de 16 ans, partit à l’armée laissant Ambre seule avec les caprices de sa grande sœur et de sa mère. Celles-ci n’avaient pas vraiment besoin de faire quelque chose, elles avaient déjà tout. Donc Ambre se retrouvait seule, enceinte de 5 mois, avec son copain Arthur et sa meilleure amie Kate. Un jour, en allant faire son écho-morphologie, les médecins se sont aperçus que le bébé était une fille et qu’elle avait un gros problème cardiaque et ils n’étaient pas sûrs qu’elle survive. La jeune adulte fut dévastée et tomba dans une dépression qui inquiéta son entourage. Elle ne mangeait presque plus mais buvait assez d’eau. Arthur ne savait plus quoi faire en voyant l’état de sa compagne. C’est un soir qu’il décida d’aller lui parler. -Tu sais, Ambre, il ne faut pas voir que le mauvais côté. Ils ne sont pas sûrs qu’elle survive donc, on a quand même une chance qu’elle s’en sorte mais ce n’est pas en restant comme ça que ça arrivera. Il faut que tu te battes et que tu gardes courage ! Tu es quelqu’un de forte et je suis persuadé que tu y arriveras comme je suis persuadé que notre petite Élise s’en sortira et si tu as besoin d’aide pour surmonter ses épreuves, nous serons, Lana et moi, la pour toi ! A ces mots, Ambre reprit espoir et se battit jusqu’à l’accouchement. Ce jour-là, elle était stressée et perdait un peu ses moyens. Son compagnon lui prit la main et ils partirent dans la salle de travail. Ambre se calma et fit le nécessaire pour que l’accouchement se passe bien. Le bébé sortit normalement et on l’emmena sur le champ dans la salle d’examens. La jeune fille resta dans son lit, pendant 2h, à attendre le verdict quand un médecin arriva pour annoncer le résultat. -Votre bébé a survécu mais le problème cardiaque est bien présent. Elle a la tétralogie de Falot. La petite vivra normalement mais il faudra lui procurer tous les soins nécessaires. Le couple se prit dans les bras et Ambre reçut, les larmes aux yeux, sa petite fille. Elle fut soulagée et heureuse de fonder une famille. Elle la regarda et lui dit : -Bonjour Élise ! Je suis ta maman et je te promets de te chérir et te protéger jusqu’à ma mort. Promesse de maman. Clémentine Muls L’humanité
Cette œuvre est pour moi une représentation douce de la mort. Comme nous, tous ces matériaux ont eu une vie, ont changé, se sont transformés pour finir accrochés au plafond qui, pour nous serait le ciel. Dans notre vie, nous aussi nous avons changé et évolué. Et quand tout cela sera terminé, que nous n’aurons plus aucun rôle à jouer, nous irons au ciel, comme nous pourrions dire à un enfant. C’est exactement ça : tout ce qui est accroché là est un ensemble d’objets tous différents même si ils n’en ont pas l’air. Ils ont tous menés un parcours peu semblable, et ont tous fait ce qu’ils avaient à faire. Johanna Demez Roméo, 16 ans, se promène en forêt avec son fidèle compagnon, Blacky. Au détour d'un chemin, il est intrigué, car certains espaces lui sont inaccessibles. Il se retrouve face à un mur d'enceinte qui l'empêche d'aller plus loin. Sa curiosité va le pousser à découvrir ce que l'on cherche tant à cacher. Le garçon est rusé et arrivera à s'infiltrer de l'autre côté. Mais, en franchissant les limites, il ne s'attendait pas à ce qu'il allait découvrir. Des hommes, des femmes, des familles entières, vivant sans la moindre technologie actuelle, sans communication avec l'extérieur. Ils ne possèdent pas l'électricité et ont des puits pour s'approvisionner en eau. Ces habitants sont coupés de notre monde et ils n'en connaissent, apparemment, pas l'existence.
Qui a créé ce monde artificiel ? Pourquoi ces hommes et ces femmes vivent-ils cachés sans contact avec l'extérieur? Elisa Culot Tout a commencé en 1940… Hitler venait de prendre le pouvoir et nous faisait croire que si les juifs étaient exterminés, nous aurions du travail et nous serions riches. Moi, je ne croyais pas à tout ça… Mais tous les jours, je voyais des amis et des connaissances partir pour devenir soldat avec de l’espoir dans les yeux… Les pauvres, je les avais prévenus : il ne faut pas croire ce salaud. Rien n’y faisait, ils comptaient sur lui. Souvent, les soldats venaient dans les maisons des cibles à abattre pour les conduire en camp et leur faire faire des travaux pénibles pendants quelques semaines pour ensuite les tuer. Bizarrement personne n’avait l’air de se rendre compte de mon mécontentement envers cette guerre qui ne nous mènerait à rien. Tant mieux, je n’avais pas de famille à protéger mais je tenais à la vie. Un jour, alors que je prenais mon déjeuner j’ai entendu des cris venant de l’appartement voisin… Des juifs. Sans réfléchir je couru vers leur espace de vie et vit deux soldats qui les battaient afin de les emmener au camp. Je m’interposai entre eux et reçus sans surprise un coup d’un des soldats. Celui-ci m’assomma et pendant ma chute j’entendis des coups de feu. J’en étais sûr, ils les avaient tués. Plus tard je me réveillai sur une chaise en métal inconfortable. Le temps que je reprenne mes esprits, je me rendis compte que tout autour de moi, le noir était présent avec des croix gammées dessinées au feutre rouge sur les murs, de plus à côté de moi se trouvaient des armes, couteaux et autres objets de torture. Quelques minutes après, je vis un homme sortir de la pénombre… Les ennuis allaient commencer…
Louise Verlaine Cette oeuvre me fait penser à moi quand j'essaie de faire mon lit mais que je n'y arrive pas car les draps ne se mettent pas correctement.
On pourrait croire que l'auteur a eu le même problème en tendant sa toile. Ou peut-être encore que la toile a été déformée pendant son trajet, gâchant tout le travail de l'artiste. Quoi qu'il se soit passé, il y a eu un imprévu. Si ce n'était pas un accident alors l'auteur devait adorer l'art abstrait. Emelyne Quevrain Les portes s'ouvrent sur un monde de petits carreaux blancs.
La vie est réduite à si peu. Nous n'avons plus faim, nous n'avons plus froid et nous ne serons plus jamais malades. Nous nous laissons glisser doucement, simplement, vers un avenir sans émotions et sans malheur. Nous sommes des hommes au sourire pâle et nous n'avons plus peur. Et peur de quoi, d'abord, puisqu'il n'y a plus rien. Rien que des petits carreau blancs. Partout. Gontrand Larature |
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Le défi est d'écrire à partir d'une oeuvre d'art. Difficile, parfois. Archives |