Interview d'une statue.
- Bonjour, je suis journaliste et je voudrais vous poser quelques questions, puis-je ?
- Oui bien sûr, sans problème.
- Alors, vous restez toujours là, jamais vous n’avez eu envie de partir ? Ou au moins vous baladez dans ce parc ?
- Non, pas vraiment, j’aime ma place ici. Des gens me regardent souvent comme si j’étais un héros, ils me trouvent inspirant aussi.
- Donc jamais vous n’avez eu envie de bouger et de faire votre vie ?
- Si, je l’avoue. Qui n’aimerait pas pouvoir se construire une vie, fonder une famille, choisir ce que l’on va être dans la vie et ne pas laisser son sort dans les mains d’un artiste? J’ai vraiment aimé ce que je faisais jusqu'au jour où j’ai rencontré cette fille que j’aime, et je suis presque certain qu' elle m’aime aussi.
- Comment pouvez-vous être presque certain qu’elle vous aime ?
- Parce qu’elle me l’a dit.
- Elle vous parle ?
- Oui, tous les matins en allant au travail et tous les soirs en revenant. Un jour elle m’a dit : « Si seulement tu n’étais pas une statue, on pourrait vivre ensemble, tu es le grand amour de ma vie ».
- Vous lui répondez ?
- Non, j’ai peur qu'elle soit effrayée d'entendre une statue parler et de ne plus la revoir.
- Je comprends vos craintes et en même temps, je vous sens triste de ne pas pouvoir partager votre amour pour elle.
- Vous avez tout compris.
- Et sinon, que faite vous comme métier dans ce tableau ?
- Je suis gardien, comme chaque statue d’un tableau. Nous surveillons notre tableau et les tableaux de ceux qui non pas de statue.
- C’est un travail qui ne s’arrête jamais alors ?
- Si un jour une personne me dit : « vous êtes libre », je deviendrai une personne normale dans un tableau et plus une statue. Je pourrai donc faire ma vie dans ce tableau.
- Alors, pour vous remercier de ce magnifique interview : vous êtes libre.
Emma Collin
- Bonjour, je suis journaliste et je voudrais vous poser quelques questions, puis-je ?
- Oui bien sûr, sans problème.
- Alors, vous restez toujours là, jamais vous n’avez eu envie de partir ? Ou au moins vous baladez dans ce parc ?
- Non, pas vraiment, j’aime ma place ici. Des gens me regardent souvent comme si j’étais un héros, ils me trouvent inspirant aussi.
- Donc jamais vous n’avez eu envie de bouger et de faire votre vie ?
- Si, je l’avoue. Qui n’aimerait pas pouvoir se construire une vie, fonder une famille, choisir ce que l’on va être dans la vie et ne pas laisser son sort dans les mains d’un artiste? J’ai vraiment aimé ce que je faisais jusqu'au jour où j’ai rencontré cette fille que j’aime, et je suis presque certain qu' elle m’aime aussi.
- Comment pouvez-vous être presque certain qu’elle vous aime ?
- Parce qu’elle me l’a dit.
- Elle vous parle ?
- Oui, tous les matins en allant au travail et tous les soirs en revenant. Un jour elle m’a dit : « Si seulement tu n’étais pas une statue, on pourrait vivre ensemble, tu es le grand amour de ma vie ».
- Vous lui répondez ?
- Non, j’ai peur qu'elle soit effrayée d'entendre une statue parler et de ne plus la revoir.
- Je comprends vos craintes et en même temps, je vous sens triste de ne pas pouvoir partager votre amour pour elle.
- Vous avez tout compris.
- Et sinon, que faite vous comme métier dans ce tableau ?
- Je suis gardien, comme chaque statue d’un tableau. Nous surveillons notre tableau et les tableaux de ceux qui non pas de statue.
- C’est un travail qui ne s’arrête jamais alors ?
- Si un jour une personne me dit : « vous êtes libre », je deviendrai une personne normale dans un tableau et plus une statue. Je pourrai donc faire ma vie dans ce tableau.
- Alors, pour vous remercier de ce magnifique interview : vous êtes libre.
Emma Collin